1er étage
Étage des séparations et de la gestion de la puissance
La gestion architecturale de l’étage
- Fenêtre Ouest : De forme symétrique. Seul endroit sans besoin de mobilier, d’où implantation du palier de l’escalier.
- Fenêtre Nord : Angle coté droit tronqué : -Pour laisser le passage du conduit de cheminée. -Logé dans l’épaisseur du mur de la tour.
- Fenêtre Est : Angle coté droit plus ouvert : -Localisation de la trappe du monte-sac, au sol à gauche -Partie gauche de la zone d’implantation de la bluterie
- Fenêtre Sud : Angle coté gauche plus ouvert : -Partie droite de la zone d’implantation de la bluterie -Emplacement de la pierre à auget pour l’affûtage des outils d’habillage
Les escaliers
Les quelques pattes de scellement restantes en place ont permis de retrouver l’architecture de ces éléments. On remarquera la qualité d’exécution des escaliers taillés dans la masse.
La cheminée
Le lit du meunier
Dernière pièce, récemment remontée dans le moulin. L’encombrement de l’étage ne pouvait penser d’autre implantation que de se trouver suspendu.
Le régulateur de Watt
Il assure la gestion automatique de la puissance disponible fournie par les ailes sous forme de vitesse de rotation vers l’écartement des meules, d’où la création d’un couple de frottement plus important et un freinage.
Il permet ainsi d’assurer une production de farine avec une finesse constante.
La bluterie
C’est l’organe de séparation de la mouture récupérée par gravité depuis l’étage supérieure. Une vis sans fin, sur la partie supérieure de la bluterie assure un brassage de la mouture avant injection au centre du tambour. Elle se compose d’un séparateur rotatif à 2 jeux de toiles :
- Les plus fines, pour trier la mouture et obtenir la farine (goulotte de DROITE)
- Les plus grossières, pour le gruau (grosses particules de farine et poussière de son) (goulotte de CENTRALE)
- Pour le son (écorce du blé) (goulotte de GAUCHE)
Des masselottes (boules de bois), folles sur leur axe, viennent cogner les montants du tambour, et ainsi créer une vibration des toiles et leur débourrage simultané.
Le monte - sac
Organe vital pour le moulin. C’est une mine d’astuces dans sa conception
Son fonctionnement :
- Il débute toujours par la montée du sac précédent
- Le passage du sac à travers les trappes des plancher, qui en s’ouvrant, vont mettre le sac dans le vide
- Lors de l’arrêt de la montée, le sac va chuté
- Cette chute entraîne le déroulement du cordage de commande
- Ce déroulement est en définitive l’embrayage pour la montée suivante
- Le hérisson supérieur, fixe sur le « gros fer », donc tournant continuellement, va donner le mouvement à l’arbre de monte-sac
- Par action sur le cordage de commande, on vient élever l’arbre du monte-sac
- Lors de la période dite d’ »accrochage », les dents de l’arbre du monte-sac vont venir lécher celles du hérisson, alors que le cordage de monté est détendu.
- Progressivement, une pénétration s’opère, jusqu’à la prise à pleine denture
- Simultanément, le cordage va se tendre
- La montée peut alors se faire.